NOS PEURS EN PHENTEX

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En allant promener mon chien ce matin, je me suis arrêtée devant un parc où quelques enfants s’amusaient sur les barres à grimper. Évidemment, pour atteindre la deuxième barre et ainsi de suite, le jeune doit lâcher prise de la barre horizontale et s’élancer énergiquement vers la suivante comme un petit singe, ce qui implique forcément un moment où il est en suspension entre les deux barres. Loin de trouver l’expérience éprouvante, les enfants sont grandement motivés par le défi et se balancent dans les airs avec enthousiasme.

C’est alors que me vint en mémoire la citation suivante d’Einstein : « Je dois être prêt à renoncer à ce que je suis pour devenir ce que je serai. »

N’est-ce pas incroyable à quel point nous avons peur de lâcher prise du connu, même si ce que nous connaissons comporte des désavantages flagrants ? On se conforte dans nos vieilles habitudes et nos pantoufles de Phentex. Pas besoin de se forcer, pas d’énergie à déployer dans un processus de changement, quel qu’il soit… sans oublier la peur de déplaire aux autres, bien entendu. Petit à petit, les différentes peurs nous paralysent et nous encroûtent dans une vie où chaque jour ressemble au précédent. Bref, nous avons abandonné notre pouvoir à la peur.

Et qu’est-ce que la peur ? Puis-je la contrôler ?

Sans entrer dans de grandes explications Freudiennes, je vous répondrai d’emblée que la peur est une pensée générée par notre ego. Une simple pensée parmi les 60,000 pensées qui surviennent en moyenne par jour dans notre tête.

J’ai le choix de m’associer à cette pensée de peur, de la suivre, de la croire et de me laisser submerger par elle, ou encore de la voir se pointer le nez et choisir de ne pas m’identifier à elle.   Devenir l’observateur(trice) de nos pensées, est justement l’un des enseignements de base qui est suggéré pour la pratique de la méditation.

En tant qu’observateur(trice) bienveillant(e), j’apprends à étiqueter les pensées qui surgissent, sans les juger ni m’identifier à elles, c’est-à-dire, sans les suivre aveuglément, ni prendre action, ni leur donner la moindre importance que ce soit.

Je vous invite donc à faire l’exercice de lâcher prise de la barre de ce que vous êtes afin de vous propulser vers ce que vous serez, et si des pensées de peurs surviennent pour vous bloquer le chemin avec des pantoufles de Phentex à la main, observez-les en souriant et conservez votre élan, car les plus beaux accomplissements sont de l’autre côté de la peur !

 

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