DÉPÊCHEZ-VOUS QUE JE COMMENCE À RELAXER!

Nous sommes nombreux, chaque hiver,  à vouloir échanger nos bancs de neige pour des bancs de poissons tropicaux, afin de reprendre notre souffle et recharger nos batteries affaiblies par des mois de métro-boulot-dodo.  Il semble que le repos et la relaxation sont relégués aux courtes vacances que nous pouvons nous permettre ici ou, préférablement ailleurs, car ailleurs c'est toujours mieux on dirait...

C'est donc récemment que je me suis rendue ailleurs, à Punta Cana pour être exacte, pour me débarrasser d'un surplus de stress, de fatigue et de cernes autour des yeux qui semblaient s'éterniser malgré le meilleur des maquillages.  Avez-vous remarqué notre propension à souvent étirer l'élastique avant le départ?  Pas grave qu'on se dit, bientôt je vais pouvoir relaxer.

UN VISAGE QUI EN DIT LONG

Alors en arrivant à l'hôtel je n'avais qu'une seule envie, passer directement à la plage pendant qu'un "butler"  s'occuperait de défaire mes valises pour ensuite courir vers moi un verre de champagne à la main!  Puisque les rêves ne deviennent pas tous réalité, il n'en fut pas exactement comme j'aurais souhaité.  En fait, nous avons été coincés derrière un comptoir à écouter un jeune homme tenter de nous vendre des forfaits et des repas coûteux, tandis que mon visage traduisait le plus vif mécontentement jusqu'au moment où je lui ai dit, sans sourire : "Dépêchez-vous que je commence à relaxer!"

Par après, nous avons perdu la trace du chasseur et de nos valises et, une fois dans la chambre, les portes du garde-robe étaient si difficiles à ouvrir que mon conjoint s'est juré de ne plus jamais partir en vacances sans un tournevis.  Bref, rendu à ce moment-là et avec l'humidex aussi élevé que ma pression sanguine, j'avais VRAIMENT besoin de relaxer et tout de suite.

En fait, j'étais dans l'impossibilité de même penser à commencer à relaxer avant d'être confortablement installée sur la plage. Si vous avez déjà vécu ce genre d'expérience, vous savez de quoi je parle, n'est-ce pas?  Mais quand on y pense, c'est absurde. Qu'est-ce qui nous empêche de tomber en mode "vacances" à volonté? Ne serait-il pas génial de pouvoir relâcher, sur demande, la pression qui s'accumule entre nos deux oreilles et ce, peu importe sur quel bord de mer on se trouve et avant de se retrouver au bord des larmes? Et bien oui, grâce à certaines techniques PNL, c'est possible. En voici un aperçu.

UN ANCRAGE À ACTIVER

Il suffit en quelque sorte de retrouver dans vos souvenirs une expérience globale et intense de relaxation, de repos et de bien-être et d'y associer un geste, un mot, un objet ou un symbole qui vous servira d'ancrage dans l’avenir.  C'est un peu comme le nounours qu'on serrait dans nos bras lorsque nous étions enfant et qui nous servait de réconfort et de sécurité ou encore un collier qui nous rappelle un être cher et, lorsqu'on y touche, nous ramène immédiatement en présence de cette personne.

Évidemment, en tant qu'adulte il serait mal vu de traîner notre Teddy préféré en permanence. Cependant, un simple mot répété plusieurs fois dans votre tête ou une bague portée au bon moment pourrait avoir un effet relaxant... Mais encore faut-il que cet objet ait été adéquatement imprégné de l'émotion désirée pour pouvoir être réactivée au moment opportun. C'est bien sûr le rôle du coach PNL de vous aider à effectuer ce téléchargement de plein pouvoir.

Alors, maintenant que j’ai partagé avec vous mon secret anti-stress, je ferais mieux de me l'auto-appliquer illico car les occasions d'activer mon ancrage de "zénitude" ne manquent pas dans ma vie non plus!

Louise 

 

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